Fusariose Savoir diagnostiquer les symptômes pour raisonner l'intervention
Les symptômes de fusariose commencent à apparaître. Selon les dégâts potentiels, une protection antifusariose sera plus ou moins rentable.
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François Dumoulin, conseiller grandes cultures de la Chambre d'agriculture de l'Oise, témoigne de l'observation de quelques épillets touchés par la fusariose dans les parcelles de blé tendre. « Il est un peu tôt pour savoir si la maladie va prendre de l’ampleur ou non. De même, les teneurs en Don dépendront de la dominance de Microdochium nivale ou des Fusarium type roseum. Ce qui est difficile à prédire tant les conditions climatiques ont été favorables à l’une comme à l’autre. »
En cas d’attaque, le conseiller évalue l’impact sur le rendement de la façon suivante :
Un épi fusarié présente en moyenne 50 % de grains échaudés si la maladie finit par toucher le rachis de l’épis, même si seulement quelques pourcents des grains sont fusariés. Sur la partie échaudée, on peut estimer perdre 50 % de Pmg en moyenne selon la précocité de l’échaudage. Donc pour 10 % d’épis touchés (soit environ 50 à 60 par m²), à 50 % en moyenne avec 50 % de perte de Pmg sur la partie échaudée, le potentiel sera entamé de 2,5 %, soit 2,1 q pour un rendement de 85 q/ha.
« Pour calculer la rentabilité d’un antifusariose réalisé avec un des meilleurs produits, à la bonne dose, au bon stade, en bonnes conditions, l’efficacité reste de l’ordre de 50 %. Soit un gain brut de 1 q/ha duquel il faut déduire le surcoût de la protection par rapport à une protection feuillage seule. »
Retrouvez en Arpentant champs et prairie sur le site de la Chambre d'agriculture de l'Oise.
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